Miratech sauve le monde… avec un bouton d’ascenseur

Nos analystes ont montrés qu’une optimisation ergonomique des boutons d’ascenseur pourrait vous faire gagner jusqu’à 2 minutes par jour !

Vous pensiez qu’utiliser un ascenseur était simple comme bonjour ? Que vos collègues, voisins ou amis maitrisaient cet outil si commun. Et bien, détrompez-vous ! Nos analystes ont montrés qu’une optimisation ergonomique des boutons d’ascenseur pourrait vous faire gagner jusqu’à 2 minutes par jour ! 1 heure par mois ! Et donc deux jours par an ! En élargissant à l’échelle mondiale, que de milliards de jours disponibles !

Imaginez maintenant ce qu’on pourrait faire de ce temps disponible et comment nous pourrions le dépenser pour le bien de l’humanité… et c’est ainsi qu’en optimisant le plus commun des gestes, vous pourrez sauver le monde.

L’étude

Nous avons mené une étude sur le terrain pour connaître le comportement des utilisateurs d’un ascenseur.

Nous avons posté une équipe de valeureux enquêteurs au pied d’ascenseurs équipés de la façon suivante :

  • 2 boutons d’appel (flèche vers le haut et flèche vers le bas)
    Boutons ascenceurs
  • Un écran digital indiquant la position actuelle de l’ascenseur
    Cadre numérique ascenceur

Les observations ont été réalisées dans les halls d’entrée de deux immeubles (donc situés au rez-de-chaussée) et offrant la possibilité de monter ou descendre à partir de ce niveau.

Nos enquêteurs observaient et notaient sur quels boutons les utilisateurs appuyaient pour appeler l’ascenseur : sur le bouton du haut, sur le bouton du bas ou sur les deux boutons à la fois. Puis ils les abordaient avec un petit questionnaire pour leur demander les raisons de leurs choix.
Ascenceurs

Quelques données sur la population testée

sexe des participantsâge des participants
La grande majorité des participants étaient des usagers très réguliers de l’ascenseur. Toutes les catégories socio-économiques étaient représentées.

Avec 16 hommes dont 69% dans la tranche 25-40 ans, la méthode des quotas n’a bien sûr pas été respectée. Cependant cet aperçu nous permet de nous rendre compte que malgré l’âge, le sexe ou la classe sociale, tout le monde est susceptible de se tromper !

Sur les 24 personnes observées, toutes souhaitaient se rendre à un étage supérieur.

Résultats

résultat de l'étude
Le bon choix ergonomique est d’appuyer uniquement sur le bouton du haut. Or 25% des utilisateurs se sont trompés.

Pourquoi existe-t-il des différences dans ces comportements ? La logique ne voudrait-elle pas que sur un outil aussi commun une convention l’emporterait universellement sur toutes les autres ? Non, rassurez-vous, Giselle, votre voisine n’est pas folle, et non Hervé, le comptable du 5ème, n’a pas abusé de la boisson la veille. Nos analyses ont montrées que c’est à cause de l’ambiguïté des boutons que des logiques différentes sont suivies par les utilisateurs.

Voici les différentes visions des participants à l’étude :

  • La première correspond à l’utilisation effectivement prévue par les constructeurs, à savoir que l’utilisateur indique la direction souhaitée : on appuie sur le bouton du haut pour monter. Cela permet d’optimiser les trajets de l’ascenseur lorsque plusieurs personnes attendent simultanément à des étages différents.
    Exemple : si deux personnes veulent monter, une attendant au sous-sol et une au rez-de chaussée, l’ascenseur ira d’abord au sous-sol pour gagner du temps ou pour des questions de dépense en énergie (malin, l’ascenseur).
  • La deuxième vision, tout aussi valable, consiste à penser qu’il s’agit de boutons de contrôle de l’ascenceur : de la même façon qu’on baisse des rideaux électriques, il semblait logique pour certains d’utiliser le bouton du bas pour faire descendre l’ascenseur jusqu’à eux (C’est l’homme qui maitrise la machine !).
  • La troisième possibilité consiste à appuyer sur les deux boutons à la fois (ou successivement après quelques secondes) pour les impatients qui espérent ainsi faire arriver plus vite l’ascenceur (que de tricheurs en ce bas monde…).

Voici quelques exemples de réponses fournies lorsqu’on demandait à l’utilisateur pourquoi il avait appuyé sur tel bouton plutôt que l’autre.
réactions des participants

Autant de personne, autant de logique. Ou comment un outil si courant peut se révéler si compliqué. Et le pire dans tout ca, c’est qu’il suffit d’un seul utilisateur dans une mauvaise logique pour affecter tous les autres, qui patientent aux autres étages. Après avoir lu cet article, vous ne direz plus bonjour à vos voisins : ils vous privent de deux jours de temps libre par an !

Conclusion

Cette publication adopte volontairement un ton humoristique… même si l’étude sur le terrain a réellement eu lieu !

Si bien évidemment, les chiffres présentés ici en conclusion n’ont pas de réelles valeurs statistiques (malheureusement, vous ne gagnerez pas deux jours dans votre année), l’étude montre bien que certains grands principes de l’ergonomie physique s’appliquent aussi à l’ergonomie digitale. Par exemple, sur un site Internet comme dans un ascenseur, il ne doit pas y avoir de boutons concurrents.

Par ailleurs, gare aux études qui font dire tout et son contraire aux chiffres obtenus. Il est toujours primordial de garder en tête que c’est l’analyse experte des données obtenues suite à une étude qui en fait résulter tout son intérêt.

Chez Miratech, notre préoccupation principale, c’est les utilisateurs. Notre cœur de métier reste la conception et le développement des interfaces digitales : test utilisateur, conception ergonomique, responsive design ou encore développement web et mobile. Nous nous attachons néanmoins à rester ouverts aux domaines parallèles à notre domaine de compétence.

Pour notre prochaine publication, nous reviendrons à un sujet plus classique : le design émotionnel des sites web et mobile.